Le 21/03/2011
Début avril 2010, Secodi décidait de mettre en place un concours capable de solliciter les connaissances les plus pointues de celles et ceux qui sont passionnés par les moteurs. Un questionnaire avait alors été mis en place sur le site Internet : http://www.concours-perkins.com/.
Lors du dernier communiqué à ce sujet, il était bon de noter que Secodi Perkins assurait que le vainqueur de ce concours serait un véritable connaisseur de l’histoire du moteur Perkins. Tantôt historiques, tantôt techniques, la plupart des questions étaient disponibles dans la presse écrite spécialisée, ou encore sur les sites de Secodi Perkins.
Avec près de 3250 visites uniques sur le site Internet, le concours a rencontré un franc succès. Secodi Perkins remercie d’ailleurs l’ensemble des sites et forums qui ont relayé l’information et invité de nombreux passionnés à participer. Parmi ces derniers, nous comptons un grand nombre venu du site http://vieilles-soupapes.grafbb.com/.
Même si les plus courageux ont su affronter les questions les plus techniques et les plus difficiles, aucun n’est parvenu à faire un sans faute. Pour autant, quelques noms ont su faire la différence, disons-le, avec brio.
Avec une note de 17,33/20, Yannick CABOT a su prouver sa culture du moteur Perkins. Rencontre avec ce passionné qui remporte une journée chez Perkins Angleterre, à l’usine de Peterborough.
Monsieur Cabot, lorsque l’on constate votre score au concours, cela ne fait pas de doute, vous êtes un passionné.
« Quand j’exerce mon métier, que je suis au contact des moteurs, je me sens bien, dans mon environnement, comme un poisson dans l’eau. Quand je restaure un vieux moteur, à l’arrêt depuis de longues années, je ressens une grande émotion lors de son premier redémarrage. Je dis souvent que rien ne vaut le bruit d’un moteur qui reprend vie. »
« J’ai cette passion des moteurs depuis l’âge de 15 ans. C’est à cet âge que j’ai reçu mon premier motoculteur. Par manque de chance, le moteur était un peu encrassé. C’est alors que j’ai pris l’initiative de le démonter et de le réparer. C’est la première fois que j’ai eu le bonheur de faire renaître un moteur ancien. »
« J’ai connu Secodi Perkins grâce à des brochures publicitaires de tracteurs ayant un moteur Perkins. En revanche, je n’ai pas encore de moteurs Perkins à moi. Prochainement, j’ai un projet de réparation d’un Massey Ferguson 145 équipé d’un moteur Perkins. Ce sera mon premier moteur Perkins officiel. »
« Je me rends régulièrement sur des forums dédiés aux vieilles mécaniques agricoles. C’est de cette manière que j’en ai eu connaissance et que j’ai voulu y participer. »
« Pour répondre aux questions, j’ai fait appel à mes connaissances personnelles puis, pour étayer mes réponses avec plus de facilité, je suis allé puiser quelques informations sur le site de Secodi. J’avais aussi quelques documentations personnelles qui ont été un support de taille. »
« Pour être franc, au départ, j’ai cru que c’était une plaisanterie. Je n’en revenais pas. J’en avais oublié quel était le 1er prix ! J’étais vraiment surpris, je n’y croyais pas. Je suis vraiment très heureux de pouvoir me rendre chez Perkins, en Angleterre. »